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Louis Vuitton : Une malle qui vaut de l’or…

Boutique Louis Vuitton à Paris

Louis Vuitton, de la vallée au sommet…

C’est l’histoire d’une malle qui a fait le tour du monde, d’un bagage qui a ouvert les portes du succès à un homme aux inspirations dignes d’un visionnaire. Il va bouleverser les courants de la mode. Aujourd’hui, Louis Vuitton, ce sont 466 magasins à travers 66 pays.

Une gamme de sacs, de bijoux, d’accessoires de mode élaborés sur un design unique !

Louis Vuitton un jeune rêveur montagnard devenu icône de la mode. Tout commence en 1835, ce jeune homme rêve de voir plus grand, d’aller voir au-delà des montagnes du Jura. Son père, menuisier, lui apprend l’art de façonner le bois grâce aux outils. Du haut de ses 14 ans, Il prend la décision de voyager, de quitter l’est de la France pour rejoindre la “Ville lumière”, les Champs-Elysées, “la plus belle avenue au monde”, qui le verront grandir et s’installer aux côtés des plus grands. Était-ce là, le fruit du hasard ?

Là-bas, Louis travaille avec un layetier-emballeur-malletier : prendre les mesures, créer un emballage solide et léger pour le transport d’objets personnels. Ces mots résonneront jusqu’à en devenir le slogan de sa marque : “Tout bagage doit allier grande mobilité et légèreté”  Les clients de la haute société lui accorderont leur confiance jusqu’à l’Impératrice Eugénie. De ses mains naîtront des coffres, des malles qui changeront le cours de la mode à tout jamais.

En 1854, il lance sa propre marque et ouvre son premier commerce et, autre coup de génie, à quelques rues de la Place Vendôme, aujourd’hui réputée par son luxe pétillant. Louis Vuitton savait déjà où était sa place.

Au 19ème siècle, la vapeur vient s’ajouter aux transports et donne à Louis, cette étincelle pour développer la “malle plate”, idéale pour voyager. Synonyme de gain de place, de facilité à porter. Que demander de plus ?

Malle de voyage Louis Vuitton

En 1859, victime de son succès, il installe son atelier sur le site d’Asnières. Seules les commandes sur-mesure sont encore confectionnées par 400 doigts de fée passant des centaines d’heures à modeler le cuir pour réaliser ces merveilles sur lesquelles chacun de nous ne peut s’empêcher de tourner les yeux. Le musée y est implanté et le petit plus, il est situé rue “Louis Vuitton”.

En 1870, Louis Vuitton et son fils, Georges voient encore plus loin et la malle prend la Manche vers le Royaume-Uni et l’Océan Atlantique vers les États-Unis. C’est à cette époque que la célèbre « Oxford Street » devient peu à peu, la rue incontournable du shopping où se mêlent grandes marques et magasins de souvenirs. Décidément, la famille Vuitton connaît les bonnes adresses.

Ouvriers Louis Vuitton - Fabrique d'asnières

Louis Vuitton et la contrefaçon

Le mot « contrefaçon » apparaît dans le vocabulaire et la célébrité accrue de Louis Vuitton le place au premier plan de ce nouveau phénomène qui s’amplifie avec le temps et la mise sur le marché de nombreuses autres marques de luxe. La création d’une nouvelle signature en 1888, ne tarde pas à faire son apparition, un damier beige et brun tel un jeu d’échecs. Louis, a-t-il tenté « la fourchette » pour mettre à plat ses adversaires ?

Au décès de son père en 1892, son fils, Georges Vuitton prend la tête de ce que l’on peut appeler le « Royaume Vuitton ». C’est toute une famille qui continue d’imaginer, d’évoluer et de s’agrandir aux quatre coins du monde.

Avec Georges, ce sera échecs et mat, en 1896, au lancement d’un monogramme indémodable et encore inégalé jusqu’à aujourd’hui : LV. L’idée d’un fils, l’hommage à un père. Deux lettres, une fleur à quatre pétales inspirés par la crédence de la cuisine familiale. On dit que l’appétit vient en mangeant, la renommée est née en cuisinant. Cette griffe, c’est toute une histoire… à découvrir plus loin sur cette page !

En 1959, père et fils travaillent main dans la main et innovent dans une toile monogramme de lin, de PVC et de coton, parfaite pour s’adapter à chaque voyage. C’est un brevet de plus pour Louis Vuitton.

En 1977, arrière-petite-fille de Louis Vuitton, Odile et son époux Henri Racamier font le pari fou de lancer la marque comme une entreprise multinationale, « Louis Vuitton SA ». Risqué ? Évidemment non. Louis Vuitton est aujourd’hui implanté dans plus de 60 pays et ce sur les 5 continents.

LVMH - Moet Hennessy Louis Vuitton

Louis Vuitton se met à pétiller…

En 1987, l’hôtel Plaza-Athénée sera le témoin de l’association de Louis Vuitton et des bulles de Moët Hennessy et ainsi devenir le groupe français, leader du luxe dans le monde, LVMH. (Louis Vuitton, Moët Hennessy) Moët Hennessy, plus connu sous l’appellation, Moët & Chandon se charge de la partie « vins & spiritueux » du groupe. Aujourd’hui, Moët Hennessy regroupe 25 maisons regroupant des maisons de champagne, de vin, de cognac et de spiritueux. Au total, ce sont 75 maisons liées au groupe LVMH avec 6 branches d’activité : Vins & spiritueux, maroquinerie, parfums & cosmétiques, montres & joaillerie, distribution sélective et les autres activités. A l’intérieur de ces différents secteurs, se trouvent des marques bien connues de tous et des plus jeunes qui viennent de s’implanter sur le marché.

En 1989, la famille se sépare de la marque et Louis Vuitton se voit adopté par un certain Bernard Arnault, un homme d’affaires du Nord. Depuis quelques années, il travaille pour l’entreprise familiale « Férinel », dans la vente d’hébergements touristiques. Il décidera plus tard de racheter la « Financière Agache » et de devenir actionnaire majoritaire du groupe LVMH.

La première force de Bernard Arnault, c’est de faire de Louis Vuitton le ‘number one’ du marché du luxe. LA seconde, c’est d’étendre la marque au prêt-à-porter puis aux secteurs des chaussures, des parfums et des cosmétiques, de l’horlogerie et le dernier en date, est celui de la joaillerie.

Depuis 30 ans, c’est en Auvergne, dans les vignobles de Saint-Pourçain-sur-Sioule que l’on peut découvrir, l’usine Louis Vuitton, ses 650 employés et son centre de formation. Et l’entreprise ne cesse de recruter dans cette bourgade de 5000 habitants. 

Voir nos Louis Vuitton
Manufacture des souliers - Louis Vuitton

 

Marc Jacobs & Louis Vuitton : le classique revisité

Quelques années plus tard, Bernard Arnault offrira une cure de jouvence à Louis Vuitton. Pour ce faire, il demandera à Marc Jacobs de rejoindre la maison Vuitton en tant que directeur artistique. Ce qu’il fait en 1997. New-Yorkais, styliste, homme aux doigts de fée. Ce jeune créateur aura ce « je ne sais quoi » qui ne ressemble à aucun autre. Du classique en musique de fond, une cigarette à la main et le souci du détail. Des deadlines à tenir sans subir le poids de la pression, là où chaque minute devient une seconde et ce jusqu’au premier mannequin sur le podium. Pour lui : « Quand on aime, on y arrive ».

John Reinhold, diamantaire et collectionneur, raconte que Marc Jacobs est un homme qui ne peut s’empêcher de regarder les femmes. Non pas, par désir mais bien pour ce qu’elles portent avec, pour chacune d’elles, le compliment sur un vêtement ou un accessoire. Anna Wintour, rédactrice en chef du célèbre magazine Vogue, le voit comme un homme plein de générosité, concentré sur son œuvre. Pour Louis Vuitton, il a choisi de mettre en avant ce qui est unique pour la marque, LV.

Quand on lui demande, quel est son article préféré chez Louis Vuitton, il répond avec le sourire : « ce sont les sacs à main, tous les sacs à main ». Selon Marc Jacobs, ce sont des œuvres d’art. Une femme qui porte du Louis Vuitton veut être vue, remarquée et peu importe son caractère, elle est une femme extravertie.

Cette collaboration durera presque deux décennies. Grâce à lui, les plus jeunes voient en Louis Vuitton, la marque à suivre.

Marc Jacobs et Louis Vuitton

Un américain au Bois de Boulogne – Fondation Louis Vuitton

Tout ce que la maison Vuitton crée se transforme en une œuvre. La fondation Louis Vuitton en est encore l’exemple. Elle se veut être un lieu d’exposition des plus grands : des tableaux de Pablo Picasso aux premiers dessins de la collection de Christian Dior de 1947 ou un collier pour l’impératrice Eugénie… Son objectif est de ‘ soutenir la création artistique contemporaine française et internationale et de la rendre accessible au plus grand nombre’.

En plus d’être grandiose et unique par sa légèreté, cette structure toute en verre permet à quiconque de laisser libre cours à son imagination, sa luminosité étant changeante au cours des heures et des saisons. 

Quand un journaliste demande à Bernard Arnault, « Pourquoi ne pas avoir implanté la fondation à New-York ou à Tokyo ? ». La réponse en est simple, l’héritage et les traditions de Louis Vuitton sont français.

Imaginée et créée par l’Architecte Frank Gehry, icône de l’architecture des années 2000, cet américano-canadien a de l’or dans les mains. Connu pour de nombreuses réalisations, telles que le musée Guggenheim à Bilbao, le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles ainsi que la “Battersea Power Station” de Londres. 

Fondation Louis vuitton

Dans les 846 hectares de verdure du Bois de Boulogne, s’impose en 2014, ce voilier, une œuvre à la fois imposante et s’intégrant parfaitement à l’environnement. Il aura fallu six années de travaux pour que le monde puisse découvrir le nouveau bijou de Frank Gehry et de Louis Vuitton.

L’ancien Musée des Arts et Traditions Populaires, lui aussi au cœur du Bois de Boulogne, à quelques pas de la Fondation Louis Vuitton, a subi les ravages du temps et a été laissé à l’abandon. Il va se voir offrir une seconde vie en 2017 grâce à l’architecte et au groupe LVMH qui décident de s’associer sur un nouveau projet : permettre aux jeunes de découvrir les métiers d’art et in fine, pourquoi pas, avoir envie de travailler à leur tour dans un métier d’art. En 2020, les visiteurs pourront découvrir la « Maison LVMH – Arts, Talents, Patrimoine ». Elle mettra en valeur les métiers d’art et les savoir-faire artisanaux. Elle permettra de préserver mais aussi de transmettre un savoir-faire de haute qualité. 

C’est ainsi que le génie d’un gamin visionnaire de quatorze ans se transmet 185 ans plus tard. 

Aujourd’hui, le monde entier réagit au nom de “Vuitton”. De Los Angeles à Mumbai en passant par Puerto Rico, Johannesburg, Sydney et plus proche de chez nous, Anvers. A représenter sur une carte, c’est une marée de “LV”. Ce sont quasiment 500 magasins répartis sur plus de 60 pays et 19.000 personnes, dont chacune d’entre elles la maison a besoin pour rester le leader mondial du luxe. 

La malle a fait un long voyage depuis son créateur. Tout au long du chemin, elle s’est emplie de souvenirs, de rencontres inoubliables tantôt éphémères tantôt indissociables, de haute couture, de bijoux, d’horlogerie, d’accessoires… Il y a un empire dans cette malle qui ne cesse de s’étendre jour après jour, et de quoi sera fait demain ? De plus de Vuitton ! 

Louis Vuitton maroquinerie de luxe

LV, un succès qui s’invente encore en 2020

‘La mode est un roman’ et quand il s’agit d’une histoire, elle est complètement décalée.  C’est entre horreurs et frissons que Nicolas Ghesquière décline la collection Pre-Fall 2020. Nostalgie du rétro ?  Les égéries comme Emma Roberts ou Cody Fern s’incrustent dans les affiches mythiques telles ‘Don’t turn around’, ‘Alive’. Et si chaque affiche contait à chaque fois une nouvelle aventure ?

‘Sewelô’, ce nom va vous parler dans les mois à venir ! Une collection de diamants va naître de ce caillou de 350 grammes. Et c’est en Belgique que le projet commence car c’est l’entreprise diamantaire anversoise Simply qui taillera ces pierres pour la maison Louis Vuitton. Hâte de découvrir ces bijoux !

Louis Vuitton reste la marque la plus puissante. Avec une progression de 15%, elle est cotée à 34,6 milliards de dollars. 

Louis Vuitton, c’est la mode, la bagagerie et maintenant, ce sont aussi deux lieux à découvrir Au Café V et au Sugalabo V. Où ? Il faudra grimper jusqu’au dernier étage de l’immeuble Vuitton à Osaka pour déguster les mets haut de gamme du chef Yosuke Suga. Mais le chic n’attend pas !

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Louis-Vuitton à Osaka

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